Le blues
Se travestit
.... À une terrasse,
Sur St-Denis-en-bas.
La guitare
Cueille
Des quatre-temps
Dans l’éclisse des rires.
La lune frivole
Brille
Bien au-dessus
Des néons punks.
No future
Des moineaux
Frémissent
Sur les pics
Des clôtures.
Les autos
Embrassent
Le coït
D’asphalte.
Les notes
Se traînent
Les pieds
Dans le haut-parleur.
Le temps trépasse
La voix rauque
Se lasse
Puis reprend,
Puis reprend,
Puis reprend.
Les cœurs
Se tordent
Dans les poitrines
Grandes ouvertes.
La brume
S’effiloche
Entre les jambes
Des femmes.
Montréal
Et nous
Nous nous regardons,
Tout ratatinés
D’ennui.
Pierre Rousseau, Sur le dos de la nuit, 2005.
Se travestit
.... À une terrasse,
Sur St-Denis-en-bas.
La guitare
Cueille
Des quatre-temps
Dans l’éclisse des rires.
La lune frivole
Brille
Bien au-dessus
Des néons punks.
No future
Des moineaux
Frémissent
Sur les pics
Des clôtures.
Les autos
Embrassent
Le coït
D’asphalte.
Les notes
Se traînent
Les pieds
Dans le haut-parleur.
Le temps trépasse
La voix rauque
Se lasse
Puis reprend,
Puis reprend,
Puis reprend.
Les cœurs
Se tordent
Dans les poitrines
Grandes ouvertes.
La brume
S’effiloche
Entre les jambes
Des femmes.
Montréal
Et nous
Nous nous regardons,
Tout ratatinés
D’ennui.
Pierre Rousseau, Sur le dos de la nuit, 2005.
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